samedi 28 mai 2011

année 2006, archives "alleztheo"





Nouveau texte : Loyaux-avec-la-foi.blogspot.com





pour encourager la théologie
Je me propose de publier dix fois par an, un texte théologique ou spirituel, des compte-rendus critiques de lectures. Je suis de culture protestante, mais ma question con­cerne la façon dont le christianisme peut s’anticiper aujourd'hui. Pareille, perspective ne peut s’ac­com­moder d’une attitude purement confessionnelle ou dogmatique.
Je tire une inspiration indépassable de la source biblique et je m’adosse à la tradition chrétienne dont je suis solidaire. En même temps, je vis en tension l’incomplétude actuelle de la réalité et de la vérité (ce qui est différent du doute), avec les autres religions et cultures, la mo­dernité et la postmodernité.
Jacques Gruber
novembre 2006
propositions pour une confession de foi
Préface :
Persuadé par les Écritures bibliques elles-mêmes, de la justesse de la critique de la théologie qui identifie Dieu avec l’Être (l’ontothéologie) ; tenant compte de ce que l’on a appelé le « tournant anthropologique » de la théologie et du « tournant linguistique » de la pensée contemporaine ; attentif aux voix qui dénoncent le patriarcalisme et nombre d’autres « ismes » ; devant le défi de l’intégrisme, du fondamentalisme, du créationnisme : je dirais non pas « Je ne crois en Dieu », mais « Je crois en La parole de Dieu » : elle fonde notre foi en Jésus Seigneur et Sauveur, nous permet d’appeler Dieu : Père, contresigne l’action du Saint Esprit.
Je me place du côté de ceux qui, à la suite d’Emil Brunner (Dogmatik, 1946-1060), traduisent le ÈHYÈ ACheR ÈHYÈ d’Exode 3,14 par « Je suis comme je suis », « Je suis qui je suis », « Je suis celui que je suis » (autrement dit : « Ce que je suis ne te regarde pas ») et non « Je suis Celui qui Est » (l’Être).
La confession de foi présentée comme un discours (assertorique) pose des croyances, la parole de Dieu (kérygmatique) exprime une confiance et une espérance en celui qui parle et en ce qu’il dit.
Premier article :
Je mets ma confiance et mon espérance en Dieu le Saint Esprit, La Sainteté qui nous fait radicalement obstacle et nous attire irrésistiblement vers Elle ; contre laquelle nous som­mes en révolte lorsqu’Elle se refuse à nos entreprises pour la posséder.
Elle est Ma­ter­ni­té et Paternité qui ne doivent rien ni à la chair (et la terre) ni au sang et néanmoins Source de vie, attachement d’amour, que nous n’éprouvons pas, mais dont nous vérifions en effet la tendresse et la pro­tec­tion ; qui est miséricordieuse et compatissante à toute souf­fran­ce.
Même si je ne l’identifie pas comme il faudrait (que je la prends pour un « ange gardien », pour un-une Intercesseur-e, pour la bonté naturelle de l’être humain, pour un ou une « Qui que tu sois »), la Sainteté est Matriarche (matriarchè) et Patriarche (patriarchè) de la vérité, la justice, l’amour et la beauté. Elle nous guide vers les sources de sens de la vie et du monde. Force de re-création, Elle agit fidèlement pour nous mettre en mouve­ment ou pour s’opposer à nous ; si elle agit à l’improviste, c’est qu’elle n’est pas un pouvoir mettant en œuvre une stratégie humaine.
La Sainteté se fait connaître pour qui elle est (le Dieu vivant) dans les Écritures bi­bli­ques, mais ne peut jamais être saisie que dans ses effets ; tout spécialement dans la parole de Dieu qui m’in­ter­pelle de manière explicite à partir des Écritures qu’elle inspire et s’avère être l’unique essen­tiel au vu de l’ur­gence où nous nous trouvons dans la maison en feu qu’est notre monde. Son témoi­gnage inté­rieur produit une illu­mi­na­tion et une régénération qui se concrétisent dans de multiples attes­ta­tions externes d’ordre ec­clé­sial. De cette Parole naissent la foi personnelle et l’Église uni­verselle, une et plurielle, qu’Elle rassemble, comme une Mère, sans distinction de race, de traditions, de classe, de fortune, de situation, d’instruction ni de génération ; à la­quelle Elle dispense les vocations et les ministères dont elle a besoin.
Les charismes qu’Elle déploie dans les communautés chrétiennes sont dans la con­ti­nuité de l’œuvre de la RhouaCh (l’Esprit qui planait sur les eaux dans le Com­men­ce­ment, Ge 1,2) dont témoigne la Bible hébraïque ; comme Paraclet (l’Assistance qui affermit, défend, exhorte, enhardit, con­sole, éclaire et inspire ceux qui vivent l’ab­sence présente du Christ Jésus), Elle est particulière à l’Église.
Elle porte mon histoire, l’histoire de l’humanité et celle de l’univers au-delà de toute limite, Elle les renouvelle sans cesse ainsi que chacun de nous.
Deuxième article :
Par la Parole qui actualise les Écritures, je mets ma confiance et mon espérance en Jésus de Nazareth : il a été un simple être humain comme nous, mais vivant une fois pour toutes une relation de plain pied absolument unique avec celui qu’il appelait le Père et, par là, avec tous ceux qu’il rencontrait comme avec ceux qu’il rencontre aujourd'hui encore à sa manière qu’il approprie au contexte de chacun.
Il a tracé sur notre sol un sillon de vie et de paix nous permettant ainsi de mettre nos pas dans les siens, nous faisant accéder à la vie messianique (la vie de ceux qui sont « en Christ ») que fonde le baptême et qu’alimente la cène, dans l’attente de son para­chè­ve­ment dernier (eschato­logique) ; attente active tant sur le plan de l’annonce du message évangélique et biblique (kérygmatique) que sur celui de la charité (caritatif).
Il a assumé, jusque dans la mort sur une croix, son message de pardon, son action de mise debout et de remise en marche, son œuvre de réconciliation avec Dieu qui rétablit nos relations avec nous-mêmes, avec les autres, avec la nature, avec l’avenir.
Il est vivant au milieu de nous, comme le Sauveur et le Seigneur, le Messie ou Christ, le Fils éternel du Père. Cela n’entraîne ni une (re)sacralisation du monde ni une sacramen­ta­li­sa­tion de l’Église. Cela confère son statut de réalité et d’actualité à la spi­ri­tu­a­li­sa­tion qui, sans cela, reste idéelle. Elle est le style performant qui s’offre aux chrétiens, au titre de « religion de la foi », pour inscrire le salut dans l’histoire. Dans ces temps avant-derniers, nous parta­geons les arrhes du Royaume (ou du Règne) de Dieu à venir grâce aux dons (charismes) de l’Esprit (Paraclet) que le Ressuscité nous envoie et dont bénéficient l’Église, la société et la planète.
Nous nous savons appelés à rendre témoignage en toute occasion, serait-ce au prix de notre confort, de notre situation sociale ou même de notre vie, de l’espérance que Jésus, le Messie, le Christ, a mise en nous, sans exercer aucun pouvoir, nous confiant en l’ascendant de l’Esprit attaché à son message et à son exemplarité.
Troisième article :
Ainsi libéré et sauvé, je mets ma confiance et mon espérance dans le Créateur et le Père. Dieu seul est Dieu, il n’y a de Dieu que Dieu, pourtant son Nom n’est pas un autre nom du Destin. Nous ne pouvons rien dire de ce qu’il est en soi : Il est comme on l’écoute, comme on le sert.
Par sa seule Parole, il appelle à l’être et à l’existence le visible, le non visible et l’invisible si bien que, malgré l’énigme de la pensée du néant qui nous habite, malgré les interrogations de fond sub­sis­tantes et sans doute inexpugnables, ils ont une intelligibilité pratique pour nous. En dépit du péché qui nous entraîne dans une régression à l’infini et de l’obscurcissement per­sis­tant du mal et de la méchanceté, l’être humain reste pensable, le monde habitable et la société re­m­é­diable.
Dieu vivant d’Abraham, Isaac et Jacob-Israël, sa Sainteté, qui réunit la justice et l’a­mour, bien qu’elle reste incom­pa­rable et indé­pas­sable, n’em­pêche pas sa proximité miséri­cor­dieuse qui est sa Gloire ni la bienveillance pé­da­go­gique dont Il use en vue de notre humain épanouissement, du dépassement de soi, des progrès de nos sociétés : en vue du bien être personnel et commun, de la protection de notre planète et pour le bénéfice de tout l’univers.
L’articulation de ces articles
Je mets ma confiance et mon espérance en Dieu Père, Fils, Saint Esprit ;
Dieu Sauveur, Dieu Créateur, Dieu de l’Alliance ;
éternel, incarné, sanctifiant ;
présent au milieu de nous, Tout Autre, s’attestant au-dedans de nous ;
jamais passé, toujours à venir, actuellement présent ;
Un différencié, Unité sociétale, Socialité intégrée ; ni monolithe ni triple ; ni triade ni triplette ni trio ni tiercé ni triumvirat ni triptyque ni Triplice, mais Tri-unité faite d’échanges incessants.
Tout cela est solide.
commentaires sur le troisième article :
Les théories agnostiques et déterministes rendent compte de la cosmogenèse, la géo­ge­nèse, la bio­ge­nèse, la zoogenèse, l’anthropogenèse, la psychogenèse. L’intelligence humaine ne peut penser librement sa relation à ces autoproces­sus sans admiration pour ceux-ci comme pour elle-même et sans écarter sa respon­sa­bi­li­té quant à la gestion des écosystèmes dans le respect de leur avenir propre : comme des dons entièrement immérités à faire fructifier pour eux-mêmes et pour tous ceux qu’ils intéressent.
Mieux que le Dessein intelligent qui réintroduit ce que Laplace avait qualifié d’ « hypothèse Dieu », cette intelligibilité qui atteint une quasi sainteté du monde (l’Homme, l’Humanité, la Nature, l’Histoire, la Science, l’Art) fait écho à la création par la parole du Dieu saint. Seul le maintien de la parole de Dieu biblique peut empêcher que cette quasi sainteté ne se mue en une sacralisation qui ne dit pas son nom.
La foi au Père, Dieu unique et Créateur, nous garde du retour à la Terre-Mère, du culte des ancêtres, de la crainte des esprits et de ceux qui les manipulent, elle nous délivre de la sorcellerie.
Elle nous affranchit des pensées de l’éternité du monde, de l’éternel retour du même, de la migration des âmes, du refus ou du mépris des réalités aussi bien que de la magie, de l’occultisme, des lectures astrales ou autres de nos destinées et de toutes les superstitions.
Elle éloigne de nous les rechutes dans l’idolâtrie : vénération d’êtres humains, de lieux, de temps, d’objets ; sacrali­sa­tion du monde, des éléments, d’animaux, de plantes, de fleuves, de montagnes, de phéno­mè­nes telluriques, atmosphériques, célestes qui conduisent à interpréter les cataclysme, les fléaux, les infirmités, comme les signes d’une malédiction ou de la colère divine ; attachement quasi religieux à des chefs militaires ou religieux, à des hommes politiques ou des vedettes ; adhésion inconditionnelle à des idéologies humaines ou toute autre addiction.
Elle efface dans nos profondeurs psychiques le désir d’être divinisé et les pulsions qui peuvent faire de nous des fous de Dieu. Elle nous évite de nous fonder exclusivement sur l’Institution ecclésiale.
Jacques Gruber


décembre 2006
témoignage
Si on vous demandait un témoignage de votre foi, que diriez-vous ?


Un témoignage est quelque chose d’entièrement personnel. En ce qui me concerne, il s’a­git d’un témoignage de la foi chrétienne évangélique ou d’un protestant réformé et d’un homme âgé. La foi évolue au cours de la vie parce que nous évoluons nous-mêmes et le témoignage que l’on peut lui rendre fait de même, dans la continuité d’une même courbe cependant. La foi qu’une même personne peut avoir a douze ans, à vingt ans, à quarante ans à quatre-vingts ans, s’exprimera de façon différente, sans que son objet ait varié pour autant.

Par ailleurs et en dépit de ses caractères particularistes, tout témoignage est destiné à être reçu par d’autres et s’inscrit dans le contexte d’un témoignage à plusieurs. C’est une voix qui s’accorde avec d’autres au sein d’un même chœur.
Il est difficile de refuser ou de réfuter un témoignage, on peut néanmoins lui opposer d’autres témoignages ou l’in­terroger. Le Président de Gaulle disait que toute vieillesse est un naufrage, j’attends, avec le plus grand intérêt, de voir ce qu’il en sera pour moi.
Croyez-vous en Dieu ? Cette question m’a été posée, sur tous les tons : dubitatif, inquiet, amusé, ironique, polémique. [j’emploie ici le mot « Dieu » au sens le plus basique]
Avec l’expérience, je commence par renvoyer mes interpellateurs à leur propre question :
« Quand vous prononcez le mot de Dieu, à quoi cela correspond-il chez vous ? »
Cela conduit généralement à une élucidation au cours de laquelle on peut, tour à tour, éliminer bien des idées reçues : une idole, un démiurge, le Père Éternel, l’Autre, le Grand Autre, le Tout Autre, l’Infini, l’Absolu, un Père Noël doublé d’un Père Fouettard, le Destin, la fatalité, une aliénation de l’homme, une projection de soi-même, un Grand marionettiste qui nous manipulerait à son plaisir, un fond commun religieux universel, le tréfonds humain, la Justice immanente.
Aujourd’hui, je répondrai non et oui à la question posée.
Je ne crois à aucune des conceptions de Dieu évoquées à l’instant et je me demande si, en réalité, la plupart des « chercheurs de Dieu », se trompant de bonne foi, ne sont pas, indirectement et sans s’en rendre compte, à la recherche d’eux-mêmes.
En revanche, je ferai appel à une constatation que j’ai fréquemment faite. J’ai souvent éprouvé le sentiment de n’être pas reconnu pour ce que je suis, d’être mal jugé, d’un ingratitude foncière à mon égard et, en même temps, j’étais visité par la pensée que, quelque part, au-dessus des jugements humains, j’étais connu pour qui je suis, dans la vérité et dans le pardon.
L’effet de cette visite, qui affrontait la mort sous tous ses sous-multiples (le mal, la maladie, les souffrances, les injustices, les catastrophes et même la méchanceté) était positif : il m’a, chaque fois, éloigné du pessimisme, de la misanthropie, de la déprime, du fatalisme, du ressentiment et, même, m’a donné le désir d’accomplir quelque chose par pure gratitude.
De cette façon, comme le vécu d’une confiance foncière pour moi et pour les autres, comme surabondance d’une Source d’inspiration pour la vie courante et dans les grands moments de l’existence, en dépit de mes limites et de celles des autres, que je ressens avec vivacité, je pense pouvoir faire cette constatation : vraiment, je crois en Dieu.
Sans doute que cela doit se voir du dehors puisque je me suis aussi entendu dire, à plusieurs reprises : Vous avez la chance d’avoir la foi ! Avec une pointe d’envie, de jalousie ou teinté de commisération quand ce n’est pas d’un certain mépris.
Dans ce cas, je commence, de nouveau, par demander à mon interlocuteur ce qu’il a dans l’esprit quand il me parle de chance et de foi. On en vient alors à envisager la crédulité, la naïveté, les croyances, les doctrines et les dogmes, les opinions, la science et la vérité, le déterminisme, la contingence et la liberté, l’instinct, le mythe et la raison, la réalité et l’illusion, la mystique, la superstition, le surnaturel, l’éso­té­risme, la mentalité magique, les pathologies de la personnalité.
Je reconnais volontiers que la foi est une chance (en langage biblique, on dit : « un don »). Non pas le hasard complet, car je dois reconnaître que pareille chance est liée à une occurrence historique : la rencontre avec ce que, dans le langage de la foi chrétienne évangélique, on appelle la parole de Dieu ou, plus spécialement l’Évangile ou encore, la personnalité de Jésus ou le salut qui est en Jésus Christ. Encore faut-il saisir la chance. Plusieurs autres que moi ont rencontré cette chance et ne l’ont pas saisie. Ce qui constitue une interrogation récurrente, voire une inquiétude, pour ma foi, car, dans cet­te foi même, je ne conçois pas que je puisse être objet d’une élection particulière, à l’exclu­sion des autres. S’il y a chance pour moi, c’est, sans aucun doute, afin que je fasse profiter les autres des retombées de cette chance.
De manière concrète, cette chance se traduit par un dynamisme provoqué non par la foi dans le progrès, le succès ou la réussite personnelle, mais
par la tension d’un « deviens ce que tu es selon la parole de Dieu (saint) et, plus précisément encore, au regard de l’évangile de Jésus Christ (sauvé) » ;
par une inspiration pour le quotidien de la vie ;
par un réalisme eu égard à toutes les urgences concernant les êtres humains, les êtres vivants, la planète terre (demain, peut-être, pour notre galaxie, voire au-delà) ;
par une communauté fraternelle locale, régionale, nationale, internationale.
Je répondrai pourtant aussi que cette foi n’est peut-être pas une chance, au sens courant de ce mot. C’est un combat, parfois contre moi-même, souvent face à d’autres (qui sont quelquefois des amis), avec Dieu-même comme Jacob au gué du Jabbok. Elle exige que je mette ma vie au diapason de ce que je crois. Il ne s’agit pas d’un oreiller de paresse, mais d’un appel à agir face à des obstacles toujours renouvelés. Elle est exposée et vulnérable aux attaques du dehors qui ne manquent jamais. Elle peut conduire au témoignage suprême qu’est le martyre.
Contrairement à une idée reçue (la foi du charbonnier), la foi chrétienne évangélique est clairvoyante sur elle-même. En relation avec une Parole vivante qui nous éclaire sur nous-mêmes, qui nous met et nous remet debout, elle marche comme quelqu’un qui se rattraperait afin de ne pas tomber à chaque pas et elle progresse, les yeux fixés sur un horizon (en langage biblique : le Dieu vivant qui vient à notre rencontre en Jésus Christ). Elle avance ainsi sur la crête de deux versants qui sont, d’un côté, la religion, la coutume, la culturalité et, d’un autre, l’é­­du­ca­tion, l’instruction, la culture.
Lorsque nous entendons parler de rites, de croyances, d’émotions ou de religiosité(s), nous savons qu’on s’est laissé attirer par le premier de ces versants, lorsque nous entendons évoquer des abstractions, des utopies, des « ismes », le doute, nous comprenons qu’on a été pris par l’autre. Dans les deux cas, on n’est plus sur la ligne de crête de la foi évoquée ici.
La foi est la condition chrétienne évangélique des humbles (ceux qui acceptent avec simplicité de cœur de recevoir sans pouvoir donner en retour), elle appelle au discernement des esprits (des « esprits forts » comme des faibles d’esprit) et permet d’apprécier le bon ou le mauvais aloi de tout ce qui se présente sous le nom de « spiritualité ».
Croire en Dieu, avoir la foi, n’est pas de tout repos, mais repose malgré cela sur une confiance en dépit de tout qui donne le courage de vivre pour soi et pour les autres.
Jacques Gruber


         Du même auteur : « La Représentation de Dorothée Sölle, Revue d’histoire et de philosophie religieuse, Strasbourg, 66ème année, 1986, n° 2 et 3 ;
Entendre la Parole. Le témoignage intérieur du Saint Esprit, Paris, Édi­tions du Cerf, 2003,
« Vous serez mes témoins ». Pour un temps de confusion et de mutations, Paris, Éditions du Cerf, 2009.

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